Séminaires
Atelier « Genre et Médias  », programme 2nd semestre
L’atelier Efigies « Genre et Médias » est ouvert à tou.te.s et se réunit une fois par mois pour présenter les travaux de jeunes chercheur.e. s. Les séances ont lieu le jeudi de 18h à 20h (sauf exception), à la Maison des Initiatives Étudiantes, 50 rue des Tournelles, 75003 Paris (métro Bastille ou Chemin Vert).
*En partenariat avec l’atelier Genre et Religions : Marcia Burnier et Agathe Larisse, le mardi 28 janvier, 18h-20h30*
*Marcia Burnier : *Justifier l’interdit : la loi anti niqab dans la presse quotidienne française
*Agathe Larisse :* Minorisation imbriquée et subjectivation politique : les originaires des Antilles converti·e·s à l’Islam en ÃŽle-de-France
*Alexie Geers, le jeudi 20 février, 18h-20h*
Marie-Claire ou l’érotisation du féminin. La star comme modèle de féminité.
*Mona Zegaï, le jeudi 20 mars, 18h-20h*
Des garçons jouant avec des poupons et des filles avec des véhicules radiocommandé s : le catalogue de jouets des magasins U est-il vraiment révolutionnaire ?
*Emilie Landais, le jeudi 10 avril, 18h-20h*
La pornographie, une source de production des assignations de genre.
Savoirs et mises en scène.
*Marion Coville, le jeudi 22 mai, 18h-20h*
Genre et jeux vidéo : des héroïnes aux pratiques
*Rappel :*
L’atelier « Genre et Médias » est un espace d’échange entre masterant.e. s, doctorant.e. s et jeunes chercheur.e. s. L’analyse des médias au prisme du genre fait appel non seulement aux Sciences de l’Information et de la Communication mais également à la Sociologie, à l’Histoire, à la Littérature, aux Sciences Politiques, etc. Cet atelier se veut donc interdisciplinaire, et entend soulever les différents problèmes théoriques et méthodologiques que pose l’utilisation du genre comme catégorie d’analyse des médias. Comment nos interrogations actuelles sur la construction des identités de genre permettent-elles de renouveler l’analyse du champ médiatique ? En tant que dispensateurs de discours, les médias participent à l’élaboration de nos représentations du monde. Grâce aux apports théoriques du genre, l’étude des discours médiatiques, des représentations, peut être envisagée sous un nouvel angle : quelles représentations du masculin, du féminin, des identités transgenres sont à l’œuvre dans les discours médiatiques ? Les médias « fabriquent-ils » le genre ? Contribuent- ils à forger ou à faire évoluer des modèles et des normes genrés ? (question des stéréotypes liés aux sexes ou aux rôles sociaux, etc.) Mais à l’autre bout de la chaîne médiatique, comment ce message est-il reçu en fonction des identités sexuées ? Existe-t-il des réceptions différenciées et que nous apprennent-elles sur les dynamiques d’identification et les processus de socialisation ? Autant de questions qui peuvent servir de base de réflexion aussi bien sur le message médiatique sous ses différentes formes – discursives, iconiques – que sur le(s) public(s). Pour autant, si la question de la norme véhiculée par les médias reste au cÅ“ur des débats, on ne peut nier qu’ils peuvent faire l’objet d’usages et d’appropriations inattendues. Ces réflexions peuvent alors mettre au jour les possibilités de déplacement des assignations de genre dans et à travers les médias : en offrant des espaces de parole et de visibilité publique, créent-ils des opportunités de dépassement du genre ? (NTIC, médias militants, etc.) Le message médiatique peut-il faire l’objet d’une réception oblique, ironique, et sur laquelle peuvent prendre appui des pratiques critiques voire émancipatrices ? Enfin, le monde des médias et sa composition ne peuvent pas rester à l’écart de ces interrogations : comment les entreprises médiatiques sont-elles composées ? Quelles carrières sont possibles pour les un.e.s et les autres ? De quelle visibilité les différentes minorités bénéficient-elles au sein de la profession ? Quels rapports de pouvoir traversent le milieu journalistique ? (question de la mixité, du plafond de verre, etc.) L’étude d’une multiplicité de supports permettra de s’interroger sur les points de convergences et/ou les décalages perceptibles entre les différents médias, dont la diversité et la polyphonie mettent à mal toute visée généralisatrice. Ces pistes de recherche ne sont pas exhaustives et l’atelier est ouvert à toute proposition.
*Pour plus d’informations* :
genreetmedias.efigies@gmail.com http://efigies-ateliers.hypotheses.org/category/genreetmedias Et désormais sur Twitter : #genreetmedias