Anne-Claude AMBROISE-RENDU
La France, « locomotive qui mène l’Europe à la liberté » ?
Le Temps des médias n°20, Printemps - été 2013, p. 249-254.Alexandre Dumas père, candidat malheureux du parti de l’Ordre aux élections législatives de 1848, se lance dès après la révolution de Février 1848 dans le journalisme politique en fondant son propre mensuel, Le Mois (26 numéros, aux 32 pages sur deux colonnes, datés de mars 1848 à février 1850). D’abord détracteur des socialistes, celui qui a voté en décembre 1848 pour Louis-Napoléon Bonaparte s’inquiète (...)
>> Lire la totalité de l'articleL’amour au tribunal
Le Temps des médias n°19, Automne 2012, p. 279-283.A la fin du xix siècle, l’amour joue au tribunal un rôle ambivalent. Fustigé lorsqu’il conduit à des égarements que la raison réprouve, il est aussi, et dans le même temps, le motif d’une indulgence que le Code Pénal n’avait pas prévue.
>> Lire la totalité de l'articleLe télégraphe : considérations sur l’ubiquité et l’instantanéité de la communication moderne
Le Temps des médias n°18, Printemps 2012, p. 281-286.Internet n’a pas le monopole des débats que suscite toute invention pesant d’un tel poids dans la vie quotidienne des individus, sur leur rythme de vie et leurs conditions de travail et d’échange. Avant lui le télégraphe a été salué, moqué, interrogé. On lui a reproché les mêmes travers qu’à la connexion permanente et aux réseaux (...)
>> Lire la totalité de l'articleLa Croix : bienfaits de la diversité religieuse, grandeur du catholicisme
Le Temps des médias n°17, Automne 2011, p. 237-242.Fondé en 1883 par la Maison de la Bonne Presse sous l’égide de la congrégation des Assomptionnistes, le quotidien La Croix, est bien évidemment conçu comme un instrument de prosélytisme. Largement diffusé en province, le titre est le plus fort tirage des journaux catholiques, et l’un des plus importants de l’ensemble de la presse. Destiné à un public populaire, La Croix fait oeuvre de pédagogue en (...)
>> Lire la totalité de l'articleL’« espionnite », un mal fin de siècle ?
Le Temps des médias n°16, printemps 2011, p. 267-272.« L’époque est à l’espionnite » affirmait le chroniqueur de France Info Jérôme Colombain, le 9 mars 2010, faisant explicitement référence aux possibilités offertes par les nouveaux moyens de communication quant à l’accès aux communications d’autrui. Trente-cinq ans auparavant Madeleine Rebérioux utilisait le terme, dans un sens bien différent...
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Le Temps des médias n°15, automne 2010, p. 253-256.La Révélation (Hans-Christian Schmid, Allemagne-Danemark-Pays-Bas, 2009). Le TPIY au coeur d’un thriller politique. Dans ses yeux (Juan Jose Campanella, Espagne-Argentine, 2009).
>> Lire la totalité de l'articleLa dangerosité du criminel sexuel sur enfant, une construction médiatique ?
Le Temps des médias n°15, automne 2010, p. 72-86.Le schéma de reconnaissance et d’évaluation qui gouverne aujourd’hui les représentations du pédophile a été élaboré, abandonné, repris, retravaillé par les médias et a constitué les doxa successives au sein duquel le crime sexuel a été appréhendé. La figure du pédophile, ce monstre contemporain dangereux récidiviste, est le résultat d’une construction qui doit beaucoup au travail des médias. Concept (...)
Quand la fiction est prise pour la réalité
Le Temps des médias n°14, Printemps 2010, p. 291-297.Canulars médiatiques, ou d’anticipation, ces émissions ont en tout cas été perçues par les auditeurs et les téléspectateurs comme des échos fidèles d’une réalité en train d’advenir sous leurs yeux. Ici ce sont donc tous les trucs du reportage, de l’information qui ont été mis au service de fictions plus ou moins vraisemblables et qui ont garanti leur (...)
>> Lire la totalité de l'articleL’affaire Troppmann et la tentation de la fiction
Le Temps des médias n°14, Printemps 2010, p. 47-61.En 1869 l’affaire Troppmann ne signe pas seulement pour le Petit Journal le début d’un des plus gros succès commerciaux de l’histoire de la presse, il lui offre aussi une occasion exceptionnelle de se livrer à une fictionnalisation de l’événement. C’est sous la plume de Thomas Grimm, le chroniqueur collectif du quotidien, que cette mise en fiction se fait qui, sous les auspices explicites de Victor Hugo, mêle les éléments des rêves les plus fantaisistes, les visions quasi magiques, aux composantes d’une écriture informative et « vraie ». Cette expérience, qui vise à l’évidence à colmater la brèche événementielle ouverte par le long délai qui sépare l’issue du procès de l’exécution du condamné à mort mais a aussi une vocation pédagogique et morale, est pourtant quasiment sans lendemain. Dès les années 1880, le Petit Journal adopte une écriture strictement informative.