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Mémoires et thèses

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BOUJU Marie-Cécile, Les maisons d’édition du Parti communiste français, 1920 – 1956, sous la direction de Marc Lazar, Thèse de doctorat d’histoire, IEP Paris, 2005.

En 1920, la Librairie de l’Humanité, fondée en 1905, a pour objectif de faire des premiers communistes français des révolutionnaires professionnels. Puis le PCF la remplace par deux maisons d’édition : Le Bureau d’éditions en 1926 et les Editions sociales internationales en 1927. A cette époque, le Service d’éditions du Komintern impose une seule littérature politique aux sections nationales. Le PCF construit un discours exigeant sur le devoir de lecture des militants. A partir de 1930, il attaque le roman populaire. En 1935, la direction du PCF prend le contrôle des éditions. Le catalogue vise un lectorat plus varié et présente un panel plus vaste de genres éditoriaux. Les maisons d’éditions tentent d’investir le réseau des libraires. Si le PCF compte sur les relais que constituent les intellectuels, ces derniers n’ont pas acquis une fonction centrale dans ces maisons d’édition. La Seconde guerre mondiale confirme la fonction des éditions, former des militants et assurer la cohésion politique du PCF. A la Libération, le PCF se concentre sur la réorganisation de sa presse. Avec la crise de l’édition à la fin des années quarante et l’entrée dans la Guerre froide, les maisons d’éditions du PCF entrent dans une période difficile. Le PCF réorganise son appareil éditorial, avec les Editions sociales et les Editeurs français réunis, puis Cercle d’art en 1950 et La Farandole en 1955. Au sortir de la Guerre froide, le bilan est négatif. Les maisons d’édition souffrent d’un véritable isolement dans le monde de l’édition. Le PCF défend toujours une fonction utilitaire de la lecture. La lecture comme loisir est défendue par les seuls intellectuels communistes.
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Citer cet article : http://www.histoiredesmedias.com/Les-maisons-d-edition-du-Parti,1167.html

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