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Marie-Claire Lefils-Boscq : La Librairie parisienne sous surveillance, 1814-1848 : Imprimeurs en lettres et libraires sous les monarchies constitutionnelles

Thèse de doctorat en histoire contemporaine (UVSQ). Soutenance le 12 décembre à14h30 àl’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines

Membres du Jury :
Christine HAYNES, Professeur Associé, àl’Université de Caroline du Nord, Charlotte, Etats-Unis – Rapporteur
Elisabeth PARINET, Directrice d’Etudes, àl’Ecole nationale des Chartres, Paris – Rapporteur
Jean-Yves MOLLIER, Professeur des Universités, àl’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines – Directeur de thèse
Frédéric BARBIER, Directeur de Recherche, àl’Ecole Pratique des Hautes Etudes, Paris – Examinateur
Jean-Claude YON, Professeur des Universités, àl’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines – Examinateur
Jean-Dominique MELLOT, Conservateur Général, àla Bibliothèque Nationale de France, Paris – Examinateur 

Au temps des dernières monarchies françaises, les diffuseurs d’écrits, imprimeurs en lettres et libraires, font l’objet d’un contrôle serré, orchestré par l’administration de la Librairie. Imprimeurs et libraires doivent être titulaires d’un brevet signé par le roi, titre professionnel personnel. Le brevet est l’instrument-clé du contrôle (à l’entrée en exercice et, ultérieurement, par la menace d’une suppression en cas de condamnation). Les inspecteurs de la Librairie et les commissaires de police contrôlent ateliers et boutiques, s’assurent du respect des procédures et vérifient que les ouvrages diffusés ne sont pas contraires à l’ordre établi et porteurs de subversion. Les lois promulguées au cours des trois règnes définissent, en matière de publications, les crimes et délits passibles de sanctions et les peines afférentes (amendes et emprisonnement). L’étude de la surveillance de la librairie de 1814 à 1848 souligne les hésitations du pouvoir, entre liberté de publication et censure.

Citer cet article : http://www.histoiredesmedias.com/La-Librairie-parisienne-sous.html

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